Sympathie…

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Il est temps pour moi de remercier tous ceux qui nous ont témoigné leur sympathie lors du décès de maman.

Merci du fond du coeur, du coeur de l’âme.

Ci-dessous vous trouverez les paroles que j’ai prononcées lors des funérailles. N’ayant jeté sur quelques pages d’un petit carnet que des idées lors des deux deux jours qui ont précédé la cérémonie, certains trouveront sans doute des altérations sur les mots d’origine. Soit! Mais l’esprit reste le même.

« Il y a quelques temps, la place Saint-Pierre de Rome résonnaient des noms de nouveaux « saints ». Mais n’y-a-t-il de « saint » que ceux reconnus par la Curie Romaine?

Certes non! Et heureusement! La majorité d’entre-eux vit dans l’abnégation, le sacrifice, la discrétion et dans l’amour prodigué.

Maman était, est de ceux-là.

Grace à ces qualités, maman a permis à son mari, à notre père, Jean Lallement, de poursuivre ses rêves, de nourrir ses ambitions.Elle nous a permis, nous ses enfants de bâtir nos vies dans la raison et parfois même jusque la déraison.

Alors, regardons autour de nous et recherchons ceux qui vivent dans la discrétion, dans l’ombre… Allons chez eux quérir l’aide de leurs qualités. Leurs qualités qui nous ferons appréhender la vie avec un autre regard. Il est vrai que nous sommes plus attirés par les paillettes et l’esbroufe. Notre civilisation tourne plus volontiers ses regards vers une danseuse des Folies-Bergère que vers une femme discrète en méditation.

Nous mettons en scène notre vie, le spectacle de notre vie, pour éviter de regarder la vérité en face et pour conjurer nos angoisses. La vérité n’est pas dans les beaux discours, ni les rodomontades. La sagesse (la sainteté?) se cache dans la simplicité et le silence comme elle se cachait dans la discrétion, l’abnégation et le dévouement de notre maman.

Le 15 juin dernier, un train s’est arrêté en gare de Bruay-en-Artois*. Maman est montée pour un voyage sans retour. Bientôt, d’autres trains s’arrêteront… pour nous.

Nos valises sont-elles prêtes? »

*lapsus: dans mon élan, j’ai dit « Bruay-en-Artois » en lieu et place de « Bruay-la-Buissière ».

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