British Airways enverra son Dreamliner à Chennai

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Publié le 27 février 2014 à 09h00 par François Duclos
dans Air Journal

La compagnie aérienne British Airways déploiera à l’automne un Boeing 787-8 entre Londres et Chennai en Inde, la huitième destination de son Dreamliner.

A partir du 26 octobre 2014, la compagnie nationale britannique remplacera l’habituel 777 par un Dreamliner sur la route reliant l’aéroport de Londres-Heathrow à Chennai, ajoutant dans le même temps une septième rotation hebdomadaire le mercredi. Le 787 décollera alors tous les jours à 9h30 pour arriver le lendemain à 0h55, et repartira d’Inde à 4h00 pour se poser à 9h35. British Airways est sans concurrence sur cette route directe, Air India et Jet Airways ne desservant Londres que depuis Delhi et Mumbai.

La compagnie de l’alliance Oneworld, mariée à Iberia au sein du groupe IAG, porte ainsi à huit le nombre de destinations de son 787-8, configuré pour accueillir 35 passagers en Affaires, 25 en Premium et 154 en Economie. Il s’envole déjà vers Newark et Toronto, et atterrira à Austin au Texas le 3 mars, Hyderabad en Inde le 30 mars, Chengdu en Chine le 5 mai, Philadelphie aux Etats-Unis le 5 juin, et Calgary au Canada le 5 juillet.

British Airways doit recevoir cette année 20 nouveaux avions, dont les quatre derniers 787-8 (elle en a déjà 4, et attend 22 787-9 plus douze 787-10) et cinq Airbus A380 (cinq déjà en service sur 12 commandés). Rappelons qu’elle est la deuxième compagnie au monde à mettre en service les deux avions, juste derrière China Southern Airlines.

en savoir plus : http://www.air-journal.fr/

les 3 éléphants : Renoncer, recommencer… gagner la paix

Havre de paix loin de tous les tumultes

Havre de paix loin de tous les tumultes

En septembre 2006, un jeune couple de parisien décide de tourner une page de leur existence, ou plutôt d’écrire un nouveau tome à leurs mémoires de leur futur. Ils quittent Paris, parents, amis et plongent avec deux valises dans un insondable projet avec pour ambition de donner corps à un rêve fou comme le sont tous les rêves qui s’éteignent avec le crépuscule. Mais celui-là s’est incarné à la lumière du jour.

Échapper à la folie, trouver la paix.

Ils ont donc créé de toutes pièces, avec peu de moyens, un complexe écologique à 8 000 km de leurs racines, à Cherai-Beach, endroit sauvage près de Kochi dans le Kerala.

Lui se définit “artiste et philosophe”; elle est “anthropologue spécialisée dans les études de l’art de la performance”(?).

Le premier chapitre du tome II de leur existence à pris corps sous la forme d’un lieu où le temps, s’il ne s’arrête pas, ralentit à l’extrême et invite au repos et à la méditation. Nul ne passe ici par hasard. Ici nous sommes hors du temps.

A l’orée du Kerala, c’est un ponton dressé pour la découverte d’un pays de l’Inde qui a échappé à l’invasion bétonnière.

Ancré sur une langue de terre, adossé à la mer et regardant les backwaters, ce lieu de paix sauvage et l’accueil de ces fous heureux, bâtisseurs et chaleureux, “les 3 éléphants” est sans doute un avant goût du Paradis, si celui-ci existe.

S’il n’existe pas, il nous reste à le chercher, à le bâtir.

Parlement de la honte

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Pavé de 26 cm sur 16 paru dans “The Hindu” en page toutes éditions, politique internationale, le dimanche 16 février 2014. tirage quotidien: 2 800 000 exemplaires en Anglais.

Le premier réflexe est de commenter, lancer la pierre… le deuxième est de se taire et de rêver que l’on puisse ainsi “balayer devant sa porte”.

Traduction :

Cher Monsieur politicien,

pourquoi avez-vous transformé la Maison du Parlement en Maison de la Honte?

Plus de 150 million de jeunes Indiens sont en âge de voter en ce début de 2014 pour le scrutin Lok Sabha. Ayez les réponses qu’ils attendent.

Tiens-toi comme il faut, Inde.

Les jeunes regardent attentivement.

Le scrutin “Lok Sabha” qui va élire les députés et constituer l’Assemblée Nationale Indienne aura lieu entre la mi-avril et début mai en cinq ou six phases et impliquera environ 800 millions d’électeurs.

www.thehindu.com

facebook.com/thehindu

Un maître charpentier tue son fils…

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Il était une fois…

Une légende du Kerala raconte l’histoire du pieux et respecté Perumthachan, le maître charpentier. Excellent dans son art, il est devenu maître dans tous les arts de la construction. Le bois,  la pierre n’ont pas de secret pour lui. Tous les princes l’appellent, qui pour construire un palais, qui pour construire un temple, qui pour sculpter la statue d’un dieu.

Il enseigne son art à son fils qui bientôt devient plus habile et surpasse son père. Celui-là tombe amoureux d’une princesse, mais cette fille et aussi sa demi-sœur, fruit d’une relation ancienne de son père et de la reine.

Pour éviter de révéler le secret, le père sur le chantier tue le fils d’un coup de ciseau.

Porté par la tradition orale, ce poème monologue dramatique, connaît maintes péripéties, motivations ou morales différentes mais se termine toujours par le meurtre du fils par le père.

L’architecture traditionnelle du Kerala est réputés être l’invention, la création de Perumthachan.

Vembanad house est une ancienne ferme transformée par les héritiers en maison d’hôte. Lieu retiré du monde, idéal pour le repos et la méditation.

http://www.tripadvisor.fr/Hotel_Review-g608471-d1192831-Reviews-Vembanad_House-Alappuzha_Kerala.html

Crépuscule

le soleil se couche à l'Ouest

le soleil se couche à l’Ouest

“Quelle est la première partie de la politique ? L’éducation. La seconde ? L’éducation. Et la troisième ? L’éducation.”
Le Peuple, Jules Michelet, éd. Paulin, 1846, chap. IX , « La politique identique à l’éducation », p. 310

Est-ce qu’un jour, nos “politiques” auront le courage de donner la priorité des priorités à “l’éducation”. Mais le malheur veut que chacun d’entre-nous donne au mot “éducation” sa propre signification et veut la transformer en assise de son pouvoir et de sa raison. Elle devient donc une atteinte à la liberté et, en même temps, le parent pauvre de la République. Les débordements actuels en tout genre, sont les fruits d’une éducation galvaudée prisonnière d’intérêts partisans. Nous paierons, et nos enfants encore plus, les dividendes de la politique de la terre brûlée. La politique du court terme. La politique du “après moi le déluge”.
Et pendant ce temps, le Monde avance sans nous. Quand la presse indienne parle de la France, c’est pour parler d’un pays en guerre en Afrique ou des aventures sentimentales du président de la République. Ne serions-nous que cela aux yeux du Monde?
Les civilisations s’écroulent… l’Occident sera-t-il capable de résister à la fatalité? Sommes nous au crépuscule d’hommes ayant perdu la raison et s’accrochant obstinément aux oripeaux d’une gloire dépassée?
Le soleil se couche à l’Ouest.
Etienne Lallement

à Chennai – Inde

Éthiques et toc!

Kanchipuram - Ekambareshvara Temple

Kanchipuram – Ekambareshvara Temple 

Ethique.

Intervenant devant des étudiants, la question a été posée par l’un d’entre-eux: “Qu’est-ce qui vous a frappé le plus depuis votre arrivée en Inde?”. Ce à quoi, j’ai répondu qu’ayant lu les enseignements de Ramakrishna, Vivekananda, Ramana Maharshi et d’autres, je m’étonnais que les Hindous ne tiraient pas une éthique, un art de vivre, une science du bonheur des paroles et des exemples de vie de leurs maîtres à penser. Depuis mon arrivée, force m’était de constater que nous étions à cent lieux de ces beaux principes, ne serait-ce qu’aux chapitres de l’égalité de hommes, de l’égalité des hommes et des femmes, des rapports de l’homme, avec la nature… Par ailleurs, contredisant la voie du renoncement, le consumérisme semble devenir la nouvelle religion de l’Inde.

Un seul m’a répondu : “Pourquoi l’Occident ne suit-il pas les enseignements de Jésus?”

et toc!

Chennai - église Saint Andrew

Chennai – église Saint Andrew