Juste quelques formalités…

Le passage obligé pour l’expatrié débarquant à Chennai est le bureau de l’immigration.

Un petit employé grisonnant et grimaçant,  grince des consignes que sans doute lui seul comprend, mais, par paquet d’une dizaine, à chaque grincement,  nous rejoignons un bureau dont l’atmosphère est brassé difficilement par deux ventilateurs sans doute accrochés sous Mountbatten. Premier contrôle. Attention on ne quitte pas sa place sans consigne du petit fonctionnaire revêche. Pas question de passer avant son tour. Si le borborygme est incompréhensible, le langage impérieux du doigt ne laisse aucun doute. Chacun serre nerveusement les quelques dizaines de documents qui forgeront le sésame de la terre promise. Premiers recalés. Il manque un document. Ils sortent la mine sombre. Certains esquissent quelques propos acerbes vite étouffés par la cohue des prochains candidats qui se piétinent à la porte.  Personnellement nous avons confiance. L’entreprise de Béatrice constitue depuis quelques temps, ce type de dossiers par dizaines. Ils sont rodés. En effet, le premier examen est réussi et il nous est remis un jeton rouge marqué d’un « 4 ». C’est le numéro du guichet où notre dossier subira un deuxième contrôle. Il nous faut attendre. Longtemps. Enfin, nous. Il nous faut revenir mardi à quinze heures avec le certificat de l’employeur et « the form C ». Le dossier comporte le contrat de travail, mais ce n’est pas suffisant. La forme C semble inconnue à Gidéon, le responsable des expatriés de l’entreprise Maersk Line. Il faut dire que les formalités d’entrée en Inde se durcissent depuis quelques mois et les exigences, évoluent, les formalités s’inventent. Ce qui était exigé en janvier, ne suffit plus en février.

Mardi suivant à quinze, seize, dix-sept heures… Cette fois, il manque le contrat de location du lieu de résidence qui ne nous sera remis que contre la délivrance du document de l’immigration  qui nous sera délivré quand nous fournirons le contrat de location du lieu de résidence …

Lundi suivant. Après palabres. Retour à l’immigration-office. L’employé qui nous a convoqués pour nous remettre le papier qui nous autorise à séjourner et travailler en Inde pendant un an, est en « holidays », son guichet est fermé. Ses collègues ne s’empressent pas de prendre son travail. Les esprits s’échauffent, le ton monte de chaque côté des guichets. Même les Japonais de Renault-Nissan qui attendent le même document grommellent. Après plus de cinq heures d’attente dans ce bocal de l’administration sur des chaises devenues des plus inconfortables, nous obtenons notre papier qui, dans les mains de Béatrice, semble bien ridicule après tant d’efforts et de patience.

Dans quelques mois, nous recommençons : l’autorisation n’est valable qu’un an.

Heureusement  cela ne concerne par les touristes, pourvoyeurs de devises, qui, comme vous, viendrons nous visiter.

Chennai, nouvelle destination business pour Westin

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26/02/2013]
Le groupe Starwood a inauguré récemment un nouvel hôtel dédié au voyage d’affaires à Chennai, devenant la sixième adresse Westin en Inde.
DR
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La ville de Chennai s’impose comme une destination d’affaires de premier rang sur le territoire indien. Alors que Air Asia et Tata prévoient d’en faire le hub de leur future compagnie low-cost, le groupe Starwood a lui inauguré un nouvel établissement Westin, totalisant 215 chambres. L’inauguration de l’hôtel Westin Chennai Velachery doit être suivie de sept autres nouveaux hôtels Westion en Inde cette année.

http://www.voyages-d-affaires.com/deplacements-professionnels/hotellerie/chennai-nouvelle-destination-business-westin-7643